[EXTRAIT N°1 🎤 ]

“ On s’est vraiment formés en faisant. On a eu cette machine. Je me rappelle très bien le jour où l’on a eu et évidemment on tout de suite eu envie de la tester. J’ai appelé Julien, l’un des co-fondateurs de Dood, en lui demandant “est-ce-que tu penses que je peux imprimer cette forme là telle manière ? ”. Et il m’a répondu “ j’en sais rien. Parce que nous on ne passe pas notre temps à tester l’impression en elle-même. On fait nos tests pour voir si elle fonctionne bien mais c’est tout ”. Mais c’est parce que ce n’est pas du tout leur domaine, ils sont plutôt ingénieurs à la base et pas designers. Donc voilà en tout cas ce n’était pas leur manière de l’utiliser. Il m’a juste dit “ j’en sais rien, il faut que tu testes.” Et ce “ j’en sais rien, il faut que tu testes ”, ça été vraiment le démarrage. Dès qu’on avait une idée en tête parfois un peu bête, parfois un peu absurde notamment avec la question des poils que t’évoquais, on se posait simplement la question de comment faudrait que je m’y prenne pour avoir un fichier… Parce que bon depuis l’école on a appris à modéliser en 3D donc ça, ce n’était pas un problème. Mais par contre ça veut dire quoi modéliser pour l’impression 3D ? Et c’est ça qu’il a fallu apprendre. On a appris tout simplement en se posant des questions, en les testant très vite, en faisant des erreurs, en re-modelisant, en re-testant, en re-faisant des erreurs, et en fait ça été ça depuis 2016.”

[EXTRAIT N°2 🎤 ]

“ Le PLA qui est un thermoplastique qui est issu du maïs à la base. Et qui est couplé de plus en plus avec d'autres choses. Alors il y en a qui le mélange même avec du houblon, à du café. On peut avoir des matériaux qui vont le renforcer, qui vont le ramollir. Enormément de propriétés. Alors ça c'est génial ! Parce que ça nous fait un super terrain d'expérimentation. Néanmoins, c'est vrai qu'on a quand même aussi une démarche et une confiance complète en tant que designer, par rapport aux problématiques environnementales. Et que on a un rôle à jouer là dedans. il faut aussi qu'on soit conscient qu'en utilisant ces PLA, non seulement les PLA chargés pour un recyclage potentiel derrière,c'est très compliqué. C'est quasiment impossible d'ailleurs de pouvoir séparer le marc de café du PLA. T'imagines bien quand on a un objet qui est fini. Et puis autrement le PLA est un matériau qui extrêmement adapté à l'impression 3D, pour toutes ces propriétés d'élasticité, de température, peu de nocivité etc. Ce qui est intéressant aujourd'hui de se rendre compte, c'est qu'il n'y a pas de filières malheureusement, de recyclage du PLA. Parce que le PLA, dans l'idée, il a toujours été annoncé plus ou moins comme compostable. Mais c'est pas réel dans le sens où même si tu enterres ton objet en PLA dans le jardin, avant qu'il soit composté, t'en as pour un paquet de temps. Par contre, on pourrait complètement le refondre pour refaire du filament etc. Et de manière infinie comme ça, ça serait super. Mais malheureusement le recyclage de ce PLA est aujourd'hui beaucoup plus problématique parce qu'il n'y a pas de filières, et que le faire chez soi, on ne peut pas tous avoir une extrudeuse pour faire de la bobine de fil. ”

Wiliam & Julien - Bold Design

°° OÙ RETROUVEZ L’UNIVERS DE BOLD DESIGN °°

Sur leur site internet www.bold-design.fr

Sur leur compte Instagram @bold-designers

°° SUVEZ MOI SUR INSTAGRAM @ouestlebeau°°

°°INSCRIVEZ VOUS À LA NEWSLETTER POUR RECEVOIR CHAQUE SEMAINE LE BEAU DANS VOTRE BOITE MAIL°°